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Solidarité internationale - Page 11

  • Succès populaire du Forum alternatif mondial de l'eau

    Logo Attac.jpgSi le Forum mondial de l'eau a bu la tasse, le Forum alternatif, organisé pour faire entendre d'autres voix que celles des multinationales et des gouvernements, a rassemblé près de 5000 personnes, c'est-à-dire beaucoup plus que ce qui était prévu, dans une ambiance chaleureuse et constructive et avec une forte participation de la population marseillaise. Le forum a été organisé par de nombreuses associations, réseaux, syndicats, parmi lesquels Attac dont les comités locaux ont joué pleinement leur rôle. Les luttes de dizaines de pays pour l'eau comme bien commun étaient représentées et plus de 50 ateliers se sont tenus.

    Dans un pays champion des multinationales de l'eau et dans une ville qui a confié la gestion de son eau à Veolia et Suez, les mouvements citoyens présents revendiquent une gestion publique et citoyenne. Elle nécessite de remettre en cause le mode de développement productiviste, dans l'agriculture, dans l'industrie comme dans l'énergie, à commencer par les projets d'exploitation des gaz de schiste qui ravageront les eaux, les sols et les paysages. Elle s'oppose à l'économie verte telle qu'elle sera défendue par les élites politiques et économiques en juin au sommet de Rio +20, qui vise à soumettre la nature et nos sociétés à la loi du marché. La société civile brésilienne, avec la participation du mouvement altermondialiste, et notamment Attac, organisera à Rio un sommet des peuples, ainsi que des actions décentralisées dans chaque pays le 20 juin pour faire entendre d'autres voix et construire des alternatives.

    Attac France, Marseille le 17 mars 2012

  • Contre l'escroquerie du Mécanisme européen de stabilité et du Pacte budgétaire, solidarité des peuples !

     Attac.jpgLe projet de Mécanisme européen de stabilité (MES), sur lequel le Sénat doit se prononcer mardi 28 février, s’apprête à institutionnaliser les méthodes employées par la Troïka dans les pays surendettés, avec les résultats catastrophiques que l’on connaît. Cette pseudo « solidarité » doit être dénoncée. Attac invite les citoyens à interpeller leurs sénateurs en leur envoyant la lettre type ci-jointe (une liste de contact des sénateurs y est incluse, elle est aussi disponible en cliquant ici).

    La mobilisation contre le MES n’est cependant qu’un début. Le MES s’insère en effet dans la mécanique du Pacte budgétaire, qui sera signé au Sommet européen du 1er et 2 mars. Ce nouveau traité impose une véritable camisole de force néolibérale via la mise en place de dispositifs de contrôle budgétaire, et de sanctions pour les « mauvais élèves » de l’austérité. Le traité impose par ailleurs l’insertion de « règles d’équilibre budgétaire » dans les législations nationales.

    Face aux menaces généralisées du MES et du Pacte budgétaire contre la démocratie et les droits sociaux, Attac se mobilisera dans le semaines et mois à venir, en France et en Europe, pour imposer des référendums sur le Pacte budgétaire.

    - Dans cette perspective, Attac se joint aux mobilisations syndicales prévues dans toute l’Europe le mercredi 29 février, pour dénoncer le « Pacte d’austérité ».

    - Avec le collectif pour un audit citoyen de la dette publique (www.audit-citoyen.org), Attac participe à la semaine contre l’austérité du 5 au 12 mars. Des initiatives sont prévues en France contre le Pacte budgétaire, avec un meeting à Paris le 5 mars.

    Le 31 mars, une journée d’action décentralisée des collectifs locaux se tiendra autour du thème « libérons les peuples des chaînes de la dette ».

    - Une grande manifestation européenne est prévue le 19 mai à Francfort, pour protester contre l’austérité généralisée et la dérive antidémocratique et antisociale des institutions européennes.

    Devant l’escroquerie des « plans de sauvetage » de la Troïka, il est essentiel d’envoyer un vrai message solidarité européenne au peuple grec. Une cinquantaine de villes en France et dans le monde ont déjà répondu à l’appel citoyen international « Nous sommes tousdes Grecs » et se sont mobilisées, en moins d’une semaine. Cela n’est qu’un début :

    - Attac soutient l’initiative citoyenne internationale « Occupons les banques, occupons la dette, nous sommes tous des Grecs », et appelle ses adhérents à participer et à organiser aux occupations de banques qui auront lieu les 2 et 3 mars.

    - Attac France, des partenaires français (FSU, Solidaires, Aitec, DAL...) et européens (Attac Allemagne et Autriche, CEO, CSC - Belgique -, Focus on the Global South, fondation Rosa Luxemburg, CADTM Europe, ELA et ESK du Pays Basque, Arci, Global Project et de European Alternatives - Italie -...) organisent par ailleurs une délégation des mouvements sociaux qui se rendra à Athènes les 28 et 29 février. Nous y rencontrerons les mouvements sociaux et évoquerons des initiatives conjointes contre l’austérité imposée aux peuples.

    Attac France le 27 février

  • Solidarité avec le peuple grec

    CACnational.jpgLe Collectif poitevin pour un audit citoyen de la dette appelle à un rassemblement de solidarité avec le peuple grec :

    samedi 25 février à 10 h 30 devant l’agence du Crédit Agricole rue Notre Dame.

  • Action urgente Hollande ! Sarkozy n'écoute pas, que dira le PS ?

    Robin des Bois.png

    "Face à la caricature de taxe Tobin proposée par Nicolas Sarkozy, les associations de solidarité internationale membres de la coalition "Robin des Bois" nous ont proposé d'interpeller François Hollande pour qu'il prenne enfin une position claire surle niveau et la destination des fonds collectés par la taxe sur les transactions financières qu'il propose. Vous trouverez ci-joint le lien d'interpellation sur le site :

    http://www.taxerobindesbois.org/latest/action-urgente-hollande-sarkozy-n-coute-pas-que-dira-le-ps
  • Grèce : la débâcle de l’austérité, le naufrage de l'Europe

    Logo Attac.jpgLe Parlement grec a adopté hier un énième plan d’austérité négocié avec la Troïka. En échange, la BCE, le FMI et l’Union européenne accepteront de débloquer une nouvelle tranche de financement d’un plan que plus personne n’ose encore qualifier de « sauvetage ».

    Malgré les défections de ministres et de députés, les manifestations d'hier, d'une ampleur sans précédent, n'ont pas suffi à bloquer l'adoption du plan au Parlement, avec une majorité incluant le Parti socialiste, la droite classique et l'extrême-droite. La colère et le désespoir populaires vont encore s'amplifier.

    L’économie grecque est littéralement laminée par les politiques d’austérité, dont le nouveau plan est une étape supplémentaire : baisse de 22 % du salaire minimum, ramené à 586 euros brut sur 14 mois, suppression dans l’année de 15 000 emplois publics, nouvelles coupes dans les pensions de retraite. Loin de jeter les bases d’une sortie de crise, les prétendues « cures » imposées par la Troïka entretiennent un cercle vicieux de récession et de chômage.

    Le but de ces politiques:  imposer une "dévaluation interne" par une baisse massive des salaires et des budgets sociaux, en préservant les intérêts des classes dominantes et du secteur financier. Les banques grecques seront recapitalisées par l'État mais resteront dans les mains de leurs actionnaires privés.

    Selon le FMI lui-même, la saignée actuelle et la restructuration en cours de la dette grecque ne permettront dans la meilleure des hypothèses que de ramener la dette de 160 % à 120 % du PIB d'ici 2020.Les nouveaux prêts ne serviront qu'à rembourser les anciens, la restructuration de la dette ne servira qu'à maintenir à long terme le flux des intérêts qui saignent l'économie grecque en alimentant les banques européennes. La Grèce sera ramenée à une économie de subsistance et de tourisme à bas prix.

    La crise est économique et sociale, mais aussi démocratique et politique. La classe politique grecque reste sourde aux exigences des citoyens, tandis que l'Union européenne exerce une violence sans précédent contre l'un de ses pays membres, prélude à d'autres violences contre d'autres pays. Il faut croire que la Grèce est pour les classes dominantes un laboratoire pour tester jusqu'où elles peuvent aller dans la pression exercée sur les peuples.

    Parmi les mesures indispensables pour sortir la Grèce, mais aussi le Portugal, l'Espagne, l'Italie et l'ensemble de l'Europe de cette impasse, il faut d'urgence une reprise en main de la Banque centrale européenne par le politique, une réforme fiscale taxant les revenus financiers et les gros patrimoines, une annulation des dettes illégitimes, une politique européenne de convergence sociale vers le haut, des plans massifs d'investissement public pour la transition écologique...

    Les luttes sociales sont appelées à s'amplifier dans les mois à venir dans toute l'Europe pour stopper la spirale infernale de l'austérité et de la désagrégation, et imposer une réorientation solidaire de la construction européenne, à commencer par le rejet du « Pacte budgétaire ». Dans cette perspective, Attac France appelle à multiplier les initiatives de solidarité avec le peuple grec.

    Attac France, le 13 février