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Solidarité internationale - Page 9

  • Slovénie : au coeur de la révolte citoyenne

    Que se passe-t-il en Slovénie ? Pour le savoir, allez sur le site du CATDM, qui a lui-même repris cete article du "Courrier des Balkans". Pour en savoir plus sur ce petit pays, situé au cœur des Balkans, qui fait peu parler de lui, mais qui connaît une agitation politique inédite depuis l'indépendance du pays, préfiguration de l'éclatement de la Yougoslavie dans les années 80.

    "Des milliers de personnes ont défilé vendredi à Ljubljana et dans d’autres villes du pays, alors que les syndicats et les partis d’opposition n’avaient pas appelé à ces rassemblements. La mobilisation s’organise par les réseaux sociaux, comme Facebook, et dans la crainte permanente des provocations de la police. Les manifestants brandissaient des drapeaux slovènes et ceux de l’ancienne Yougoslavie socialiste. Reportage à Ljubljana."

    La suite de cet article sur le site du CADTM : http://cadtm.org/Slovenie-au-coeur-de-la-revolte

  • Soutenir la coopérative Andines

    Depuis 25 ans, la coopérative Andines travaille pour une économie équitable, respectueuse des hommes et de la nature. Confrontée à des problèmes permanents de trésorerie, ils ont décidé de lancer un Appel à de nouveaux sociétaires pour augmenter le capital social (personnes ou structures). Les banques ne prêtant pas, c'est la seule manière de retrouver de la trésorerie, puis l'équilibre et le développement de la coopérative.

    Sur le site : http://www.andines.com/spip.php?article881, vous trouverez courrier et informations supplémentaires pour les aider concrètement.

  • En route pour Athènes...

    Logo Attac.jpgPrésents sur place avec nos jambes et nos têtes, ou connectés à distance avec nos cœurs et nos rêves, nous serons toutes et tous parties prenantes de l’Altersummit, le sommet alternatif des mouvements sociaux européens qui se tiendra à Athènes les 7 et 8 juin 2013.
     
    Cinq ans de crise et pour tout résultat une soumission de plus en plus complète des gouvernements européens aux exigences de la finance. Des plans d’austérité brutaux, des millions de personnes jetées dans la misère et la précarité, un saccage aggravé des ressources naturelles et des biens communs. La Grèce, mais aussi l’Espagne et le Portugal, utilisés comme laboratoires d’une régression européenne programmée…
     
    L’Altersummit, l’autre sommet, celui des peuples, est, enfin ! l'expression de la volonté commune d'organisations, réseaux, personnalités européennes de s'opposer ensemble à la politique de la Troïka, des gouvernements de nos pays, des banques et de l’oligarchie qui veulent utiliser la crise pour élargir encore l’espace de la marchandise et accroître les profits privés. 
     
    À Athènes, nous construirons nos espoirs communs, pour un avenir de justice et de démocratie sur une planète préservée.
    À Athènes nous désignerons ensemble les responsables de la crise et de la paupérisation, du chantage odieux de la dette.
    À Athènes, nous marquerons un temps fort de la construction d'une stratégie des mouvements sociaux en Europe, en dialogue avec des responsables politiques. Nous renforcerons l’énergie de ceux et celles qui rejettent le carcan des actuels traités et imaginent d’autres voies pour une refondation démocratique européenne, pour construire ensemble une autre Europe.  
    À Athènes, nous esquisserons de nouvelles voies pour une démocratie véritable redonnant réellement sa souveraineté au peuple.
    À Athènes, trois mois après le forum social mondial de Tunis, nous affirmerons à nouveau au bord de la Méditerranée que l'avenir de l'Europe ne peut se construire qu’avec les autres peuples de la planète.
    À Athènes enfin, nous donnerons un élan nouveau à la solidarité entre les peuples européens et avec le peuple grec, cobaye mais farouche résistant à ces politiques. 
     
    Nous montrerons ainsi que les solutions en Europe existent, enracinées dans les initiatives citoyennes petites et grandes, que la solidarité est forte et peut les porter, qu'un autre avenir est possible pour ceux et celles qui vivent et travaillent ici, ou qui décident d'y vivre et d'y travailler venant d'ailleurs. 
     
    Cet Altersummit ne se tiendra pas qu'à Athènes. Nous allons construire cet évènement ensemble dans chacun de nos pays, avec les acteurs et les actrices des luttes et avec toutes celles et tous ceux qui désirent s’y mêler.
     
    L'audit citoyen de la dette que nous avons initié en France pourra continuer le travail engagé de démystification des mensonges officiels sur la dette. Ceux et celles qui défendent leur emploi, leur logement, leur revenu, leur eau ou leur terre, contre les financiers prédateurs et ceux qui les servent dans les institutions, doivent unir leurs voix et leur force pour construire leur avenir commun. C'est à cela que nous voulons contribuer.
     
    Nous nous engageons donc résolument sur la feuille de route proposée par les organisations européennes :
     
    - une semaine d'action contre les banques en janvier, qui lancera publiquement la campagne dans la plupart des pays européens ;
    - la participation aux manifestations du 8 mars, journée internationale des femmes,  contre la dette et l'austérité ;
    - la mise en place de tribunaux des fauteurs de crise pour nommer les responsables et être plus forts pour les combattre ;
    - à partir du 1er mai, l’organisation de marches, convois et caravanes qui relieront les luttes et les initiatives pour construire une dynamique en France et en Europe autour de l'Altersummit d'Athènes.
     
    Les 7 et 8 juin à Athènes, ce sommet alternatif des peuples, l'Altersummit, sera l'occasion de manifestations, tribunaux, réunions de réseaux, qui porteront et élargiront les perspectives pour nos luttes.
     
    Il sera social, démocratique et écologique. 
    Il sera européen, grec et migrant. 
    Il sera ce que nous déciderons d'en faire toutes et tous ensemble.
     
    Attac France, le 10/12/12

  • Appel de Poitiers - 24 juin 2012

    affiche finale.compressée.jpgNous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » * lançons un appel solennel à la société tout entière à s’engager de toute URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !

    Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l'agriculture (± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n'est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.

    Ce modèle franchit aujourd'hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité et les atteintes à la santé publique, sur fond d'épuisement des énergies fossiles qui l'ont alimenté.

    Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d'urgence ! Nous demandons :

    La suite de cet appel en pièce jointe (pdf) : APPEL DE POITIERS-Texte final.pdf

  • Conférence des Nations unies à Rio

    Le futur que nous voulons : du local au global, reconquérir les biens communs

    La Conférence officielle de Rio+20 s'est terminée par l'adoption d'une déclaration marquée par son extrême faiblesse. Sans engagement prescriptif, encore moins contraignant, sans date de mise en œuvre, cette déclaration n'impose en rien un changement de paradigme pour construire « le futur que nous voulons ». L'engagement volontaire de chaque Etat à mettre en oeuvre les dispositions évoquées prime. Seule ouverture vers la continuation d’un processus multilatéral, la définition d'Objectifs du développement durable (ODD) dont se félicitent les négociateurs. Mais ils sont pauvrement définis, comportent des régressions sur les droits des populations et seront plombés par l’absence de limites données à la prédation des ressources. 

    La soumission des États aux exigences de la finance globale est entérinée par ce texte. Toujours pas d'engagement sur des taxes internationales sur les transactions financières ou sur l'énergie en mesure de financer la transition vers des sociétés justes socialement et soutenables sur le plan écologique. La « croissance » économique, terme repris près de trente fois dans le texte, reste l'horizon indépassable, sans qu'aucune limite ne soit fixée ; plus aucune référence n'est faite à la « justice environnementale ». Aucune régulation sérieuse des agissements du secteur privé n'est prévue, uniquement des engagements volontaires. Par contre, les exigences portées par les différents groupes de pression du secteur privé, tels que le BASD (Business action for sustainable development) très actif lors de Rio + 20 au sein du Pacte Mondial des entreprises (Global compact), sont elles bien intégrées au texte. De nombreuses ONG ont dénoncé le texte, exigeant de ne pas y être associées et dénonçent la main-mise des entreprises sur le processus onusien (voir la campagne Libérons l’ONU de l’influence des entreprises (1). 

    Le Sommet des peuples, qui s'est tenu toute la semaine et a rassemblée plusieurs dizaines de milliers de citoyen-en-s autour d'ateliers thématiques puis d'Assemblées plénières, a été une réussite : populaire, mobilisateur, un espace d'expression des luttes et de convergences. Il s'est clôturé hier par une déclaration finale qui se prononce clairement contre l'économie verte comprise comme une nouvelle phase du capitalisme financier étendu à la nature et “pour la garantie d'une série de droits humains et de la nature, pour la solidarité et le respect des cosmovisions et croyances des peuples, comme par exemple la défense du “buen vivir” comme forme d'existence en harmonie avec la nature qui présuppose une transition juste qui doit être construite avec les travailleurs et les peuples ”. Elle marque une volonté de construire des alliances entre toutes les populations affectées et donne une feuille de route aux organisations et mouvements des sociétés civiles : du local au global, reconquérir les biens communs. 

    Rio, 24 juin 2012.

    (1) Pour plus d’information : www.amisdelaterre.org/liberons-onu

    Contacts presse
    ATTAC : Jeanne Planche // jeanne@attac.org // 01 56 06 43 63 // 06 03 53 22 33
    AITEC : Gildas Jossec // gildas.aitec@reseau-ipam.org // 01 43 71 22 22 // 06 78 09 13 43
    Les Amis de la Terre : Caroline Prak // caroline.prak@amisdelaterre.org // 01 48 51 18 96 // 06 86 41 53 43