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  • Les prévisions de la FED et du FOMC

    Pierre Dac n’a jamais été distingué par la banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, pourtant son « Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir » mérite véritablement d’être médité !

    Vers une stabilisation de l’économie américaine

    Le PIB des États-Unis devrait voir sa chute ralentir et se stabiliser au 2e semestre 2009, avant de "« progresser lentement »" en 2010, estimaient les responsables de la banque centrale américaine (Fed) lors de leur réunion des 17-18 mars, dont les minutes ont été publiées mercredi. Le document note malgré tout que l’incertitude est encore grande concernant l’avenir. "« La plupart des participants »" à la réunion estimaient qu’à court terme les risques de dégradation de la conjoncture "« prédominaient »". Les minutes ne fournissent pas de prévisions de croissance chiffrées. Les dernières en date ont été publiées en février avec les minutes de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) de janvier. Les dirigeants tablaient alors sur une contraction du PIB comprise entre 0,5% et 1,3% en 2009 et une reprise de 2,5% à 3,3% en 2010 aux États-Unis. Mais lors de leur réunion de mars, "« presque tous les participants ont dit que la conjoncture s’était détériorée par rapport aux attentes qui étaient les leurs en janvier »", indiquent les minutes.

    A cette réunion, les membres du FOMC sont tombés d’accord pour dire que des rachats supplémentaires d’actifs à long terme étaient nécessaires pour tenter de compenser une chute de l’activité dans tous les secteurs.

    FOMC, acronyme de Federal open market committee, est composé de représentants du système des banques centrales et de réserve des États-Unis

    Le Monde, 9 avril 2009

  • Indispensable réforme du système financier mondial

    L’ampleur dramatique de cette crise, qui sera durement ressentie par les nations les plus fragiles, montre qu’on ne peut se contenter de réformes cosmétiques, avertit Joseph Stiglitz. Il est urgent, dit-il, de refonder le système financier international et de l’ouvrir au pays émergents. Des institutions nouvelles devront être créées, de même qu’une devise de réserve internationale, ce qui aurait pour effet immédiat d’affranchir les pays émergents de l’obligation d’amasser des piles de dollars sous la forme de bons du Trésor US afin de se constituer des réserves de changes qui seraient plus utilement employées à financer leur développement. Joseph Stiglitz présente ici les principales conclusions de la commission d’experts rassemblés sous l’égide des Nations Unies.

    Par Joseph Stiglitz, The Guardian, 27 mars 2009

    La crise financière qui a débuté aux Etats-Unis sur le marché des subprimes s’est désormais transformée en une récession mondiale - avec une croissance qui devrait être négative de 1,5%, soit la pire valeur depuis la Grande Dépression. Même les pays qui ont agit correctement subissent une baisse marquée de leurs taux de croissance, voire une profonde récession. Et les douleurs seront ressenties de façon bien plus aiguës par les pays en développement.
    La commission d’experts des Nations Unies sur les réformes du système monétaire et financier international, que je préside, vient de publier son rapport préliminaire. Il se concentre en particulier sur l’impact, pouvant être grave, qu’aura cette crise sur les pays en développement et les populations pauvres partout dans le monde. On estime que 30 millions de personnes supplémentaires seront au chômage en 2009 par rapport à 2007. Le nombre de chômeurs supplémentaires pourrait même atteindre 50 millions. Les progrès réalisés dans la réduction de la pauvreté pourraient être interrompus. Le rapport avertit que : « quelques 200 millions de personnes, surtout dans les économies en développement, pourraient être entraînées vers la pauvreté si des mesures ne sont pas rapidement prises pour contrer l’impact de la crise. »
    Bien qu’il s’agisse d’une crise mondiale, les mesures sont prises par les gouvernements nationaux, qui, tout naturellement se préoccupent d’abord de l’intérêt de leurs citoyens. Les mesures protectionnistes, comme le « buy America » du plan de relance des États-Unis sont particulièrement injustes. De fait, la Banque mondiale indique que 17 pays du groupe des 20 ont utilisé des mesures protectionnistes, après s’être engagés à ne pas le faire lors de leur réunion à Washington en Novembre. En se concentrant sur les impactes nationaux, plutôt que sur les impacts globaux, la relance sera moindre - et la reprise mondiale affaiblie.
    Bien qu’il existe un consensus sur le fait que tous les pays doivent prendre des mesures de relance budgétaire fortes, de nombreux pays en développement n’en ont pas les moyens, et appellent à la mise en œuvre d’une approche concertée de financement supplémentaire, tant pour soutenir les dépenses que pour maintenir l’accès à la liquidité pour les nations et les entreprises des pays en développement qui sont touchées par le resserrement du crédit à l’heure actuelle. Les pays développés devraient contribuer de 1% aux dépenses de relance. Il devrait y avoir immédiatement une émissions de droits de tirage spéciaux (DTS), cet « argent du FMI » qui peut être utilisé en particulier pour aider ceux qui sont confrontés à des difficultés, et pour favoriser les efforts régionaux, tels que l’initiative Chiang Mai en Asie. []
    Il est important que toute aide soit fournie sans les habituelles contraintes associées. Des conditions telles que celles qui obligent les pays en développement à réduire leurs dépenses et à augmenter les taux d’intérêt sont contreproductives : l’objectif de cette assistance est de les aider à développer leurs économies, ce qui devrait contribuer à la reprise mondiale. Les déficiences des règles institutionnelles pour l’octroi de ces fonds - par exemple, par l’intermédiaire du FMI - sont connues depuis longtemps, mais les réformes à ce jour sont insuffisantes. Les pays disposant de fonds sont souvent réticents à donner de l’argent à des institutions dans lesquelles ils n’ont que peu de poids, et qui ont préconisé des politiques qu’ils ne soutiennent pas, et ceux qui veulent emprunter sont souvent réticents à le faire, étant donné la stigmatisation associée à l’appel à ces institutions. La commission demande instamment la création d’une nouvelle facilité de crédit, dans laquelle la voix des nouveaux prêteurs et emprunteurs seraient toutes deux mieux entendues.
    Il y a plusieurs leçons importantes à tirer de la crise. La première est qu’il existe un besoin de meilleure réglementation. Mais les réformes ne peuvent pas être seulement cosmétiques, et elles doivent aller au-delà du secteur financier. Une application insuffisante des lois sur la concurrence a permis aux banques de se développer au point de devenir trop grosses pour être laissées faillir. L’insuffisance de la gouvernance d’entreprise a abouti à des systèmes d’incitations qui ont conduit à une prise de risque excessive et à des comportements à courte vue, qui n’ont même pas servi les intérêts des actionnaires.
    La Commission recommande la création d’un Conseil de Coordination de l’Economie Mondiale, non seulement pour coordonner la politique économique, mais aussi pour évaluer la situation économique, identifier les lacunes dans l’ensemble du dispositif institutionnel, et proposer des solutions. Par exemple, il est nécessaire de disposer d’une Autorité de Réglementation Financière Mondiale - sans laquelle il existe un risque d’arbitrage réglementaire [], ce qui compromet la réglementation, et entraîne une course au moins disant. Il est nécessaire d’instituer une Autorité Mondiale de la Compétition, car les marchés sont d’envergure mondiale. Il y a nécessité de mettre en place une meilleure méthode pour traiter les défaillances de pays, dont plusieurs pourraient survenir durant de cette crise. Et il est nécessaire de disposer de meilleures approches dans la gestion des nombreux risques que rencontrent les pays en développement, en particulier concernant la dette et la gestion du compte de capital.
    L’autre importante recommandation de la Commission concerne la création d’un nouveau système mondial de réserves. Le système existant, avec le dollar américain comme monnaie de réserve, se détériore. Le dollar a été très instable. Il existe de plus en plus d’inquiétudes sur les risques inflationnistes futurs. Par ailleurs, la mise en réserve de sommes aussi importantes chaque année pour protéger les pays contre les risques d’instabilité mondiale crée un distorsion baissière de la demande globale, ce qui affaiblit l’économie mondiale. En outre, le système présente cette caractéristique bien singulière qui est que les pays pauvres prêtent des milliers de milliards de dollars aux États-Unis, essentiellement à taux zéro, alors que dans leur pays, existent tant de besoins auxquels cet argent pourrait être affecté. La Commission fait valoir que le nouveau système mondial de réserves est « possible, non-inflationniste, et pourrait être facilement mis en œuvre ».
    Après la crise de l’Est Asiatique, on a beaucoup parlé de réforme, d’une nouvelle architecture financière mondiale. Mais ce n’étaient que des paroles, et lorsque l’économie mondiale a redémarré, cette dynamique de réforme s’est évanouie. Il s’agit aujourd’hui d’une crise plus grave, qui durera plus longtemps. Espérons que, cette fois, nous en tirerons des enseignements.
    Sur le web :
    Rapport de la commission Stiglitz : Recommendations by the Commission of Experts of the President of the General Assembly on reforms of the international monetary and financial system (pdf)

    Publication originale The Guardian, traduction Contre Info

     

  • Parcours de migrants

    Voici une proposition d'intervention auprès d'un public scolaire, de centre socioculturel ou autre association. De 14 ans à 99 ans.

     
    Parcours de migrants

    A vous de rentrer dans la peau d’un demandeur d’asile congolais, d’une étudiante chinoise, d’une famille roumaine ou d’un paysan algérien  désirant vivre en France ! Vous découvrirez  les étapes difficiles que le migrant  doit franchir. Vous comprendrez les raisons pour lesquelles un migrant décide, un jour de tout laisser.

    Ce jeu interactif permet d’approfondir les connaissances de l’élève sur les migrations actuelles et s’inscrit dans la lutte contre le racisme.

    Image Jeu.jpg

    Le Parcours des Migrants est disponible toute l’année de la Troisième à la Terminale, animé par le Toit du Monde.

    Coût de l’intervention : 50 € (40 € à partir de 2)+ frais de transport

    Renseignements  auprès d’Isabelle Lucas au 05 49  41  13  40 ou culture@toitdumonde-csc86.org ou sur le site : www.toit-du-monde.net

    A bientôt

    L'équipe du Toit du Monde à Poitiers

     

  • Résistances…

     

    resistances1_marc.gifCycle épique en 7 épisodes…

    Personnages imaginaires cherchent aventure collective dans la vie réelle...

    Fragments de mémoire cherchent caisse de résonance universelle...
    Auteur-interprète cherche engagement total dans un projet fou...
    Et que tout ça fasse rire et pleurer, donne envie de parler et de se battre, bouscule les frontières entre les arts avec énergie, dérision, violence et tendresse...

    C'est tout ça, Résistances.

    C'est d'abord une saga familiale, inspirée des séries littéraires et audio-visuelles: on suit l'aventure d'une famille imaginaire de 1917 à 2000, d'un Poilu paysan à son arrière-petite-fille comédienne, en passant par quelques-uns des grands moments d'utopie et de combat du XXème siècle.

    C'est ensuite une oeuvre à la fois profondément personnelle et ancrée dans son époque.
    Elle met en jeu la généalogie réelle de l'auteur comme un appel à l'histoire de tous, au cours d'un siècle auquel chacun d'entre nous a encore accès par une mémoire directe.
    Parole singulière, elle voit le jour à un moment où le mot « résistances » sort de son contexte historique pour faire à nouveau irruption dans le monde contemporain.

    C'est enfin une forme originale: sept spectacles sur sept ans, créés de 2006 à 2012, sept moments historiques et sept formes de résistance, par un conteur à l'énergie foisonnante, comme un combat, comme une mise à nu déroutante et pourtant d'une infinie pudeur.

    Et, tout en s'inscrivant dans le cycle, chacun de ces spectacles est une recherche: les formes varient, s'équilibrent et se déséquilibrent chaque fois différemment entre conte et théâtre, slam et chanson. La musique y est sans cesse en mouvement, joyeux mix de violoncelle et de guitare électrique, samples, gongs et carillons, tour à tour tendre, tragique ou parodique, enfantine ou implacable, comme une sensuelle deuxième voix pour un même récit.

    Où est la limite ? A partir de quand bascule-t-on de la colère, de l'indignation, à la résistance? Spectaculaire et intime, bavard et généreux, brûlant d'amour, Résistances entremêle passé et présent pour nous questionner sur notre résistance d'aujourd'hui, raconter la grande Histoire à hauteur d'homme, et transformer par la seule parole des anonymes en héros.

    Episode 1: Marc, 1917
    Episode 2: Amélie, 1936
    Episode 3: Tristan, 1938
    Episode 4: Inès, 1943
    Episode 5: Joseph ,1961
    Episode 6: Anne-Marie, 1975
    Episode 7: Eloïse, 200...?

    Plus d'infos sur : http://cycleresistances.free.fr/

    C'est à Cap Sud à Poitiers :

    - 15 avril à 20 h 30 : Résistances 1

    - 16 avril à 20 h 30 : Résistances 2

    - 17 avril à 20 h 30 : Résistances 3

    - 18 avril à 20 h 30 : Résistances 4

  • ATTAC Poitiers : réunion du 10 mars

     

    rubon1.jpg1.  La Tribouille : Bilan de participation.
      Il y a eu 128 entrées payantes. La soirée est déficitaire. A noter qu’une classe de 30 élèves a du se décommander. La compagnie "La Tribouille" pourrait revenir à Poitiers en fin d'année : à suivre donc…

    2. Europe.
      Nous donnons au moins deux raisons d’accorder de l’importance à ces élections : Même si la représentation est insuffisamment démocratique, aucune voix de gauche ne doit être négligée. Elle peut par exemple faire entendre que 53% d’Irlandais manifestant un désaccord, ça exige un nouveau vote, alors que 53% de voix pour l’élection d’un président, ça ne se discute pas.
     En second lieu, il serait intéressant de réfléchir à la situation nouvelle : L’Europe va gérer la période de crise actuelle en « respectant » comme elle le pourra, les contraintes du traité de Lisbonne. Une autre constitution où les aspirations des peuples seraient prises en compte ne conduirait pas à la même « gestion de la crise ». 
    (La soirée  «  l’Europe face à la crise » Jeudi 9 avril à 20h30 avec Jean-Marie Harribey, économiste et coprésident d’ATTAC a réuni plus de 60 personnes à l'invitation d'Attac Châtellerault)
      D'autre part, nous comptons organiser à Poitiers une soirée de ce type en mai-juin avec un temps de formation sur les enjeux des élections européennes et les conséquences de la crise sur le plan institutionnel.
     Note : Attac-France et les Attac d’Europe précisent et préciseront leurs positions sur ce que devrait être le cadre d’une démocratie et d’une politique Européenne. (Nous vous renvoyons au site d’Attac pour cela). Il y a de quoi interpeller les partis avant les élections.
    Sur le blog d'Attac 86 et sur le site national, vous trouverez 2 documents : "L'Europe sociale que nous voulons" et "Face à la crise, changeons l'Union européenne". Ils sont également en fichier joint ci-dessous.

    3. Rencontre Attac Poitiers/Châtellerault
    Elle s'est déroulée le 24 février. Il a été question :
    - de mutualiser la part des cotisations reversée par le national, (répartir en 3/3 : Châtellerault, Poitiers et une part départementale pour des dépenses communes)
    - de mieux faire connaître (et participer) aux initiatives des uns et des autres,
    - nous avons fait le bilan de nos initiatives locales respectives,
    - dans le cadre de la campagne Europe, nous avons décidé d'interpeller les différentes listes de la circonscription "Grand-Ouest" sur des questions posées par Attac au plan national.

    4. Nous avons reporté à une prochaine séance, l’étude de textes sur l’économie, la crise, le revenu d’existence.