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Mondialisation - Page 14

  • Accord de libre-échange UE - Canada

    Plus de 100 organisations signent la déclaration transatlantique contre l’inclusion de «droits» excessifs pour les investisseurs dans l’AÉCG.

     25 novembre 2013, Bruxelles, Ottawa et Montréal – Alors que les délégations européennes et canadiennes se retrouvent aujourd'hui à Bruxelles pour poursuivre la négociation d'un chapitre portant sur la protection de l'investissement dans l'Accord économique et commercial global (AÉCG), les groupes de la société civile transatlantique exigent que ce chapitre soit entièrement retiré, considérant ce dernier comme un affront à la démocratie, une attaque envers l’indépendance du système judiciaire, ainsi qu’une menace pour le changement climatique et notre environnement.

     L’AÉCG «inclut un chapitre controversé et inutile sur la protection des investissements ainsi qu’un mécanisme de règlement des différends investisseur–État qui sont pourtant rejetés par un nombre croissant de pays pour des raisons très légitimes »affirme la déclaration transatlantique signée par plus de 100 organisations dans l'Union européenne, le Canada et le Québec. «Ces protections excessives accordées aux grandes entreprises dans des milliers de traités d’investissements et d’accords de libre-échange n’ont pas d’autres objectifs sociaux et économiques que de saper nos droits démocratiques à décider de nos politiques publiques et de nos législations dans l’intérêt général».

     La déclaration, qui montre une opposition croissante en Europe aux projets de la Commission visant à négocier des chapitres de «droits »aux investisseurs dans les accords commerciaux avec le Canada (AÉCG) , les États-Unis (PTCI) et Singapour, puise dans l'expérience globale de règlement des différends investisseur–État. Au Canada, des investisseurs ont récemment contesté en vertu de l’ALÉNA un moratoire sur l'exploration du gaz de schiste ainsi que des décisions juridiques sur l'utilité de deux brevets pharmaceutiques. Les États membres de l'UE ressentent aussi les sévices des différends entre investisseurs et États, comme par exemple celle de la société d’énergie suédoise Vattenfall contre la décision de l'Allemagne de sortir du nucléaire.

     «Si l’AÉCG est signé puis ratifié en incluant tel quel le mécanisme de règlement des différends investisseur-État, les démocraties canadiennes et européennes vont en pâtir tandis que les multinationales acquerront de nouveaux outils pour contrecarrer les politiques visant à protéger l’environnement, la santé et les services publics, la conservation des ressources, et surtout à rendre nos économies socialement plus durables et équitables», indique la déclaration transatlantique, que d'autres organisations européennes, canadiennes, québécoises et américaines sont invités à endosser. «Tous les représentants politiques de tous les niveaux de gouvernement de l’Union européenne et du Canada doivent appeler à la suspension des négociations sur l’investissement dans l’AÉCG et refuser d’approuver l’AÉCG tant que ce mécanisme excessif de règlement des différends investisseur-État n’en ait pas été retiré».

     La déclaration s'opposant au mécanisme de règlement des différends investisseur–État est d'autant plus importante compte tenu de l'intention de la Commission à conclure rapidement un Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (PTCI) avec les États- Unis.

  • Le 7 décembre, partout en France, libérons l'Eléphant !

    liberez-elephant.pngLes syndicats de Fralib ont appelé au boycott d'Unilever pour obtenir la cession de la marque de thés et tisanes "Éléphant", indispensable au lancement de leur coopérative de production. Ils demandent aussi un soutien au démarrage sous la forme de commandes pour leurs produits.

    Le pouvoir citoyen peut faire céder Unilever. 
    Le samedi 7 décembre, une journée d'action nationale est organisée à l'appel des Fralib, relayé par une vingtaine de personnalités du mouvement social et progressiste. Attac est l'un des moteurs de cette initiative, qui sera suivie d'autres. Nous voulons le démontrer : d'autres avenirs sont possibles pour l'emploi, l'industrie et la nature que celui imposé par ces multinationales prédatrices.

    Concrètement, il s'agit d'organiser des actions symboliques devant ou dans les supermarchés afin de populariser auprès du grand public la cause des Fralib et d'obliger Unilever à céder. Un matériel d'explication du boycott en direction du grand public sera proposé aux militants (en attendant, ci-joint, un logo et une planche imprimable des marques Unilever).

    Attac veut rendre visible les actions du 7 décembre
    Nous demandons à tous les comités locaux et les militants qui envisagent de mener une action le 7 décembre de le signaler via la liste local et à l'adresse suivante <elephant@list.attac.org >. Une réunion téléphonique (Skype) se tiendra le 28 novembre à 18h30 pour échanger sur les modalités de l'action et de sa popularisation.
    La page « Écho des comités locaux » du prochain Lignes d'Attac (p.7) sera l'occasion de revenir sur cette action du 7 décembre et de présenter la diversité des modes d'interpellation que les comités ont choisis. N'oubliez pas de faire remonter photos, coupures de presse et commentaires à l'adresse <elephant@list.attac.org >.

  • A Poitiers, 2 conférences à retenir : "Comment nourrir le monde à l'horizon 2050 ?

    Invitation à une conférence organisée au nom d'Initiative Développement dans le cadre de la Semaine de Solidarité Internationale ...

    - Mercredi 20 novembre de 20h à 22h30 : "Comment nourrir le monde à l'horizon 2050 ?" Conférence-débat à la Maison du peuple, salle Timbaud - rue Saint Paul. Nous serons 9 milliards d'humains en 2050 : quelle agriculture pourra répondre à ce grand défi ? C'est à cette question que tenteront de répondre :

    -  Christophe NAUDIN, enseignant-chercheur en Agronomie au département Agronomie & Ecologie du Groupe ESA d'Angers où il coordonne la majeure « Productions végétales & Agroécologie » 

    et Valentin BEAUVAL, ex-agriculteur dans le Saumurois, ingénieur agronome, spécialiste du développement rural et de l’appui aux organisations paysannes dans les pays du sud. Il est membre, entre autres, d'Agronomes et vétérinaires sans frontières.

    Face aux limites de ce que l'on a appelé « la révolution verte », à savoir l'emploi de variétés dites « améliorées » mais qui nécessite un recours intensif à des engrais de synthèse et des produits phytosanitaires, il existe déjà des systèmes de culture et d'élevage inspirés de l'agroécologie, susceptibles d'accroître la production tant dans les pays du Sud que ceux du Nord. C'est un mode d'agriculture qui se préoccupe autant de produire des biens alimentaires que de préserver les milieux et les ressources naturelles. Tout l'art des paysans est ici de produire en symbiose avec le sol, l'eau et la biodiversité ambiante en évitant de les épuiser ou de les polluer puisque cela reviendrait à détruire leurs moyens de production.

     

    - Mardi 26 Novembre à 20h30 : Projection d'un documentaire suivie d'un débat dans le cadre du festival AlimenTERRE pour l'association KuriOz : "LoveMEATender" avec : Jean-Louis Durand, chargé de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique, et Raymond Demiotéleveur, membre du Réseau Agriculture Durable impliqué dans les circuits courts. Espace Mendes France à Poitiers, rue Jean Jaurès.

     En 2050, nous serons environ 9 milliards d'individus sur Terre. Et pour nous nourrir en viande, il faudra 36 milliards d'animaux d'élevage. Peut-on continuer à penser que nous devons manger de la viande tous les jours ? Il est temps de s'interroger sur notre comportement face à la viande. Quant aux animaux, les rabaisser au rang de machine pose de plus en plus de problèmes éthiques.

  • Avec les Fralib, Attac s'engage pour libérer l'Eléphant !

    Des représentant-e-s du mouvement social, politique et intellectuel ont décidé, en accord avec les salariés de Fralib, de lancer un appel à la mobilisation citoyenne le 12 décembre prochain dans les supermarchés de France pour populariser l'appel au boycott de Fralib.
     

    Il s'agit de contraindre par la pression citoyenne cette multinationale à rendre possible le lancement du projet de SCOP (coopérative de production) élaboré par les salariés de Fralib. Concrètement, les Fralib demandent de pouvoir récupérer la marque Eléphant (abandonnée par Unilever). 


    Attac est l'un des moteurs de cette initiative. Nous appelons tous les comités locaux d'Attac à contribuer à l'organisation de ces actions locales le 12 décembre. Une page Facebook https://www.facebook.com/liberezelephant  est mise en place pour faciliter la coordination des actions au plan local. Merci à toutes et tous, et que vive l'Eléphant !

    le Conseil d'administration d'Attac


    L' appel "pour que vive Fralib, boycott d'Unilever !" : 


    blogs.mediapart.fr/blog/attac-france/081113/pour-que-vive-fralib-boycott-dunilever
  • Solidarité syndicale sans frontières : le cas de Latécoère

    Sur les blogs du Monde Diplomatique, cet article passionnant de Pierre Souchon sur la répression syndicale en Tunisie liée aux délocalisations… de la France vers la Tunisie et retour vers la France. Syndicalisme au sud et au nord…

    http://blog.mondediplo.net/2013-11-08-Solidarite-syndicale-sans-frontieres-le-cas-de